Ko-Samet

Bon...que je vous raconte un peu mon week end. Nous avons décidé dans le courant de la semaine dernière de se faire un week end sympathique au bord de la mer, on a regardé rapidemment sur internet les prix du trajet plus des nuits dans un bungalow sur la plage et le tout étant largement abordable nous sommes parties vendredi matin après les cours direction l'île de Ko-Samet! Nous avons mis plus de quatre heures par le car pour arriver au port (nous avions compté trois heures max) une fois là nous pensions prendre le bateau bus que nous avions déjà payé mais un gentil français nous a proposé de monter dans son speed boat(on a mis dix minutes au lieu d'une heure). Sur place on a payé notre bungalow qui s'est avéré miteux...puis direction la plage: sable blanc, eau à 28 degrés, bars cosy et des farangs à la pelle! Un bon week end de farniente en perspective. Le premier bar dans lequel nous nous sommes posées est devenu notre QG, nous y restions de 8h00 à 19h00! Baignade après le petit déjeuner, lecture, envoi de cartes postales, jeux de cartes , baignade et re baignade étaient au programme. On a eu le plaisir de faire connaissance avec de nombreux Farangs pour la plupart résidant en Thaïlande, un groupe de jeunes Belges, un couples d'Israëliens qui nous a appris à jouer au Jeanne-Yves (écrit à la française) pour ceux qui connaissent...des anglais et des russes pendant les matchs de Rugby (VIVE LA FRANCE!), et bien sur de nombreux Thaï un peu collants. Si je vous fait envie n'hésitez pas à venir, on y retournera avec plaisir!!!

Pour les petits détails rigolos (et moins rigolos): les chiens ne sont pas castrés alors ils pullulent c'est insupportable, vous verrez il y a une photo ou je suis assise par terre avec des chiens qui me marchent presque dessus, si vous en caressez un vous êtes sur que tous les autres vont arriver à fond les ballons et en plus ils se disputent pour être le seul à être caressé, on n'est pas restées longtemps au même endroit!!! Autre chose: on voit de nombreux couples dépareillés (un blanc et une thaï...l'inverse n'étant pas très fréquent) notre ami français était d'ailleurs dans ce cas là et on en a discuté, en effet le seul moyen de survivre pour une femme thaï de la campagne est de venir à bangkok et de sortir avec un blanc le temps ou il est sur place, ça lui permet de voyager, de manger à sa faim, de s'acheter des fringues...bref, de se faire entretenir. Il admettait volontiers qu'on peut y perdre son âme mais n'en profite pas moins, il lui reste deux mois à Bangkok avant d'être muté, je ne sais pas ce que deviendra Noon quand il ne sera plus là. On a remarqué que jamais les thaï ne se baignent en maillot de bain, elles préfèrent se jeter à l'eau toutes habillées...on s'est demandées si on devait faire pareil mais au final on a opté pour le bronzage à l'occidentale! Il est surprenant de voir la différence de traitement entre un farang et un local, en se baladant sur l'île on a trouvé derrières les bungalows de touristes les bidonvilles des gens du coin, choquant! Bref de nombreux petits détails nous on quand même marquées, juste ce qu'il fallait pour nous rapeller les différences de culture et de mode de vie et nous remettre en tête que bientôt nous serons en mission.

Si vous regardez les informations notament à propos de la Birmanie vous entendrez peut être parler de Mae Sot ou de Mae La, je suis juste à côté et les réfugiés semblent affluer en ce moment, on aura du travail!

Comments

[Compiegne family]

Bonjour Alex,

Nous profitons en famille de ton Blog et celui-ci devient de plus en plus interessant. Profite pleinement de ton expérience, celle-ci t'apportera énormément et pouvoir (ou vouloir) le faire est une richesse inestimable.
Toute la famille de Picardie t'embrasse et à bientôt via blog,

[Gwen]

J'ai reçu ta lettre, par ta maman, cela m'a fait très plaisir. Sinon au centre tout va bien. Tu nous manques énormément. Ce week end je vais chez papa et maman. Je montrerai à maman comment correspondre avec toi. J'ai été fair edes examens et j'ai des petits souçis mais je fais ce qu'il y a besoin de faire. Il fait beau.
Je t'enboie des gros bisous.

Gwen